écrire à l'auteur
prosper.dis@wanadoo.fr

Réflexions sur le revenu d'existence

Comment rendre supportable aux plus démunis le système économique et social actuel?

Parmi les solutions proposées sans sortir de son cadre :

le revenu d'existence

Plusieurs formes en ont été proposées.

La plus connue se résume à donner à certaines catégories sociales (étudiants, chômeurs en fin de droit, etc.) une somme permettant de survivre ou de poursuivre des activités non rémunérées.

Elle ne change rien aux principes qui ont présidé à la création de mesures du type RMI.
C'est simplement une allocation de soutien à l'usage de nouveaux publics.
Sous cette forme le revenu d'existence sera probablement retenu par la prochaine législature et continuera de se répandre en Europe et dans le monde.

Ne faut-il pas aider les plus démunis, remédier à certaines injustices...?

Le revenu d'existence, donc, qui osera le désapprouver...?

Il constitue pourtant un remède qui préserve les causes du mal.

Plus gravement encore, si on tient compte des moyens dont nous disposons, il est le type même des « sorties par le bas ».

De quoi s'agit-il?

De calmer ou faire taire les revendications sociales, de dissimuler la misère, d'entretenir le mythe de « la redistribution plus juste », comme si l'économie marchande, qui profite en priorité aux mieux placés, pouvait être juste.

Qui financera le revenu d'existence ?

L'Etat...!

Mais d'où l'Etat tire-t-il ses rentrées ?

Des taxes et impôts qu'il doit au succès des entreprises.

Et ces entreprises doivent leurs propres rentrées... , à quoi ?

Aux profits qu'elles sont obligées de faire en vendant leurs produits et services à n'importe quel prix écologique et social, sauf corrections tardives, dont on sait combien elles sont difficiles à imposer !

La bonne idée du revenu d'existence consolide donc la chaîne qui soumet les peuples aux impératifs des banques, des bourses, et des investisseurs.

Il dispense les usagers qui ont un emploi de réfléchir à quoi ils le doivent.
Il conduit les étudiants, les chômeurs, l'ensemble des travailleurs, à s'agenouiller devant la Croissance.
Sa modicité oblige à chercher des petits boulots dont la multiplication casse les revendications salariales.

la "redistribution plus juste" précipite "la marchandisation"

Le revenu d'existence sera, on s'en doute, vécu comme « un progrès » par ceux qui le recevront.
Il les condamnera néanmoins encore à l'existence ralentie.

Mais observons de plus près en quoi consiste une existence «normale» ?

C'est, elle aussi, une existence redistribuée.

Elle est soumise aux marges bénéficiaires que les entrepreneurs redistribuent sous forme de dividendes, d'investissements, d'emplois, de produits et de services dont les performances sont jugées à leur redistributivité.

Les formations qui vous sont données, les services publics, dépendent des taxes et impôts que l'Etat est en mesure de redistribuer.

Les ressources humaines, du haut en bas de l'échelle sociale, les capacités de la machine productive, de la recherche, l'attention que nous portons aux ressources naturelles, le bien, le bon, le beau, l'utile :
tout est étroitement soumis aux impératifs de la redistribution :
qu'est-ce que ça rapporte ? qu'est-ce que ça redistribue ?

Revenu d'existence ou revenu social ?

La redistribution marchande n'est pas la cause des progrès sociaux et économiques.
Elle en est contemporaine.
Elle les a accélérés ou ralentis en fonction de ses besoins.

L'aménager? Danger!

Elle conduit nécessairement au tout- marchand et à la privatisation de toutes les ressources, à commencer par celle du potentiel humain, empêché de s'investir autrement que pour des profits qui lui sont largement étrangers.

Elle n'a heureusement rien de fatal, comme le prouve le distributisme.

Celui-ci, prenant en compte les capacités matérielles et intellectuelles aujourd'hui freinées par le système redistributif propose :

1. De chiffrer ces richesses non plus en fonction de leur valeur sur un marché par nature incertain mais de leur usage social et écologique.

2. De distribuer à tous et à tout âge un revenu social proportionnel aux richesses produites avec de moins en moins de travail humain.

Vous pourrez vous investir toute votre vie dans les activités de votre choix.

L'intérêt des produits et services ne dépendra plus de critères monétaires.

Tout ce qui sera produit pourra être consommé.
Fin du gâchis !

Les moyens dont nous disposons ne devront plus se mondialiser pour rapporter. Les puissants ne devront plus asservir toujours plus étroitement les plus pauvres pour consolider leur empire...

VOUS rêvez d'une alternative à l'économie de marché ?

En voici une!

Observez comment les dernières avancées sociales, techniques, politiques, convergent déjà vers elle.

Vovez comment elle répond à vos exigences et préoccupations !

Elle n'est la propriété de personne...

même pas de PROSPER...

Pour vous informer sur nos recherches, prenez contact avec la revue :

PROSPER

Pour la maîtrise de leurs usages par les usagers,
Les Salles, 30570 - VALLERAUGUE
04 67 82 22 70
prosper.dis@wanadoo.fr