Quitter les verts !

Des responsables et des militants des Verts du Gard quittent les Verts

Désabusés, déçus par un parti qui annoncait vouloir pratiquer " la politique autrement ", des militants qui avaient pris en main les Verts du Gard fin 97 - pour en faire un parti dynamique, radical, ancré dans le terreau associatif et syndical, autonome par rapport au parti socialiste- jettent l'éponge, ils quittent les Verts.

Malgré la croissance des effectifs (jusqu'à 170 adhérents), le poids du parti dans l'action (incinération, nucléaire, autoroute, mondialisation etc.), et dans la vie politique (15 à 20% des voix dans certains cantons), tout a été fait au sein des Verts pour briser cet élan : Attaques politiciennes de carriéristes contrariés dans leurs ambitions, soutien de permanents nationaux aux adversaires minoritaires, asphyxie financière, mise sous tutelle...

Ainsi les Verts du Gard ont été brisés dans leur élan, réduits à l'inaction.

Bien que bénéficiant d'une majorité inter-courants de 70%, ils ont été cassés au mépris de la démocratie interne.
Mais il ne fallait sans doute pas vouloir moraliser la vie des Verts du Gard (en particulier dans la gestion de la trésorerie), ni privilégier l'action de terrain au lieu de la représentation carriériste, ni vouloir être autonome vis à vis du parti socialiste.

En effet au niveau national, pour assurer l'avenir politique et la carrière d'une vingtaine de " dirigeants ", il est nécessaire que les Verts restent liés -voir satellisés- au PS.
Pour cela les manœuvres internes antidémocratiques n'ont pas manqué (illustrées en particulier par le choix du candidat à l'élection présidentielle).
Il n'est pas possible d'être élu en effet sans accord avec le PS, et même si les Verts n'ont obtenu en 5 ans que des miettes, ils continuent à "aller à la soupe" au mépris des motions radicales votées par les représentants de la base.

Nous, soussignés, qui avons cru dans l'idéal et les valeurs que les Verts ont prétendu porter, ne voulons plus subir les coups-bas qui continuent (violences, procès, asphyxie financière, fiction de démocratie).
De nombreux amis découragés nous ont déjà quitté.
Nous ne voulons pas être de bons petits soldats au service de la carrière de quelques uns.

A notre tour nous quittons les Verts, mais nous gardons l'ambition de défendre l'écologie, cette utopie radicale anticapitaliste, féministe et autogestionnaire.
Nous appelons à une " Union des écologistes " du Gard, prenant sa part de l'émergence d'un pôle de radicalité rassemblant gauche alternative et écologique.

Michèle Bard-Descours, ex secrétaire des Verts du Gard,
ex membre du Conseil National et du Conseil Régional des Verts.
Jean-Claude Beaume ex porte-parole des Verts du Gard
Nicole Beaume
Lise Belin
Jean-Noel Brossard, membre du conseil d'Administration Régional
Marc Bruzard ex-membre du Conseil départemental,
Président du CIVAM bio
Gilian Bruzard
Philippe Deloince ex responsable du groupe des Verts d'Uzès.
Georges Descours.
Marc Finand ex secrétaire des Verts en Cévennes
Colette Fontvielle
Hervé Grimal adjoint au maire de Seynes, candidat du Gard aux élections européennes,
dirigeant du Réseau Sortir du Nucléaire.
Michel Launay ex trésorier des Verts du Gard.
Jean-François Louat ex responsable des Verts de la Cèze
Nelly Pégeault
Annie Péguin ex secrétaire départemental, tête de liste des Verts aux élections régionales
Pierre Péguin ex-porte-parole régional, Président de Nature et Progrès 48.
Jean-Marc Philibert ex responsable des Verts de Nimes
José Sanz
Marie-Jeanne Schellhome
Marc Sislian ex membre du Conseil National et du Conseil Régional des Verts,
candidat aux législatives sur la 5ième circonscription du Gard présenté par la LCR,
Ecologie Sociale et les Verts-Cévennes.
Eric Testa premier adjoint au maire de Lasalle
Valérie Vie ex secrétaire du groupe des verts du Gard Rhodanien,
observatoire de la mondialisation.

et d'autres encore
Contacts :
Jean-Claude Beaume à Nimes 06 15 22 71 65.
Pierre Péguin des Verts- Cévennes 04 66 85 03 35.