Marche pour la décroissance

le site de la décroissance
http://www.decroissance.org/

Réunion publique par chez nous à Anduze (Gard) le 18 avril 2005,
20h30 au restaurant "le triboulet", rue de la bouquerie à Anduze...

La décroissance

Le succès rapide du mot d'ordre de "décroissance" est dû à la conjonction de quatre crises :
- une crise environnementale majeure (dérèglement du climat, épuisement des ressources naturelles),
- une crise sociale (montée des inégalités entre individus et nations, perte des identités collectives),
- une crise politique (désaffection du politique, perte de souveraineté, dérive de la démocratie)
- une crise de la personne humaine (perte des identités individuelles, développement des psychopathies, etc).

Le système développementiste écrase l'homme comme il écrase les liens sociaux et détruit la nature.
La mondialisation actuelle présentée comme inéluctable est humainement et socialement inacceptable puisque 20 % des humains consomment 80 % des ressources et qu'il faudrait cinq autres planètes pour pouvoir généraliser notre mode de vie à l'ensemble des humains.
Le mythe de la croissance comme solution miracle aux problèmes économiques et sociaux actuels est une illusion et nous conduit droit dans le mur.

Le mot d'ordre de la «décroissance» est une tentative pour inventer des alternatives au système.
Le choix n'est plus aujourd'hui entre croissance et décroissance mais entre récession et décroissance.
La décroissance que nous voulons est une « décroissance équitable ».
pour tous.
Elle s'applique aux «surdéveloppés», à l'«ex-croissance», à des sociétés dont l'obésité et la boulimie sont des conséquences de la captation de richesses, en même temps qu'un processus d'auto-destruction de la planète mais aussi de l'humain dans l'homme.
Pour cette raison, la question du partage, donc de la démocratie, précède celle de l'économique.
Le mouvement en faveur de la «décroissance équitable» entend dès maintenant travailler à l'articulation de trois niveaux de résistance :
le niveau de la résistance individuelle (la simplicité volontaire), le niveau des alternatives collectives (expérimentation d'autres façons de vivre avant de les généraliser) et le niveau politique (débats et choix collectifs fondamentaux de société ).
Il est de notre devoir de citoyen de nous engager et de participer au processus démocratique.
Nous devons devenir des «empêcheurs de développer en rond».
Notre «décroissance» nous la voulons conviviale,immédiate et socialement équitable.

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